Je finis de travailler à 12h30.
Mon après-midi est dédié à la recherche d'un autre boulot en complément de celui-ci.
Il est prévu imprimage de CV, démarchage aux agences d'intérim, et téléphonage aux entreprises pour me vendre.
J'en ai déjà le sourire aux lèvres.
Oui mais voilà...
Dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut.
Et un événement inattendu fout en l'air tout mes beaux plans :
IL FAIT BEAU
Voilà trois mois que dans le Nord, on a du froid, du gros froid qui transperce, et puis le ciel bas à devenir fou.
Moi le breton du bord de côte, je connais pas ça.
Un ciel, ça doit rester 30 secondes dans un état et changer après.
Là ça fait trois mois que le ciel est bas. Et blanc.
Je comprends pourquoi il y a autant de bonnes bières dans le coin.
Faut bien compenser.
Me voilà donc à la sortie de mon taf, sans me décider à prendre le 10 qui m’emmènera chez moi auprès de mes CV.
Je laisse le soleil inonder mon visage.
Que j'en ai besoin de cette lumière en ce moment...
De temps en temps, les jours derniers, un petit rayon perce quand même la chape de nuage.
Et on peut être sur de me trouver en dessous.
"La plante verte" m'a surnommé mon collègue.
Mais aujourd'hui; c'est un grand ciel bleu.
Il fait froid bien sur, faut pas déconner.
Mais il y a de la lumière et du vent.
Tant pis. Je prends le 90.
Il est temps de visiter ce fameux Parc du Héron dont on m'a tant parlé.
Au diable veau, vache, CV, cochon, poulet !
Allez mieux. Voilà ma mission.
Il ne peux y en avoir d'autre.
Et une grande ballade autour du lac du Héron est fortement recommandé thérapeutiquement.
Me voilà devant ce fameux parc, dont on m'a tant vanté les vertus.
Drapé de sombre, un grand manteau tout noir qui me descend jusqu'en bas des mollets.
Il fait froid et j'ai froid.
Je suis pas bien moi.
Les humeurs sombres se sont installées ce matin au réveil et ne m'ont pas lâchées.
Mais la nature agit sur le moral dit-on.
Maintenant que je suis là, je ne sais pas quoi faire.
Je respire un grand coup.
Oui l'air est pur, les arbres sont majestueux, et les bruits de la ville sont lointains.
Mais bon, il se passe rien.
Alors je suis pas sensé aller mieux là ?
Je suis pas sensé découvrir le sens de la vie ?
Avoir une sensation d'apaisement immédiat et définitif ?
Ma thérapeute m'a dit de marcher, alors je marche.
Je croise une rivière mignonnette avec une branche d'arbre qui penche jusqu'à effleurer l'eau, une foulque se laisse porter par le courant.
Je laisse échapper un sanglot.
Quelque chose entre la fulgurante beauté de l'image et la douleur d'être depuis si longtemps coupé de la nature, d'être conditionné à vivre en ville loin de la forêt, loin de la mer, loin de moi.
Ma thérapeute m'a dit de marcher, alors je marche.
Je croise des joggers qui parlent de leur agrafeuse ou de Sylvie qui a dit que Josiane lui avait dit que...
Je caresse l'espoir de rencontrer une autre âme vagabonde.
Un hypothétique futur ami, ou un hypothétique futur amour, selon le sexe de l'âme en question.
Mais je croise que des joggers.
Enfoncé dans mon grand manteau noir, je commence sincèrement à me demander ce que je fous là, dans le parc et plus généralement sur cette terre.
Et puis je passe à côté d'un petit ruisseau qui jouxte le chemin de randonnée.
Un petit ruisseau sans prétention de 80 centimètres de large avec 40 centimètres de boue des deux côtés, encastré dans une petite descente, un truc dans ce goût là mais sans les deux cons et en plus boueux :
Deux petits troncs d'arbre ont été foutu en travers du ruisseau.
Un mec s'est fait chier à faire un simili pont casse gueule comme il faut.
Je ne sais même pas pourquoi il a fait ça, de l'autre côté y a rien, de la forêt, des broussailles...
Pourquoi diantre un mec a voulu passer de l'autre côté ?
Surtout qu'il est vraiment pérave son pont, je suis sur qu'il y a moyen de l'améliorer...
L'idée de m'arrêter, de poser mon sac et de bâtir un pont plus solide me traverse l'esprit.
Sans compter que ça serait marrant à raconter sur le blog...
Ahahaha dis donc les copains ! J'ai construit un pont ! Je vis plein de choses formidables !
Mais je suis pas ce genre de personne qui fait des choses juste pour pouvoir les raconter sur le blog.
(dédicace à Sophie D et à ma voisin avec le gros ballon)
Alors je poursuis ma route vers je sais pas quoi.
Je fais 10 mètres et je m’arrête.
"Merde, me dis-je, ai-je vraiment quelque chose d'autre à foutre ? Et puis ça sera rigolo à raconter sur mon blog..."
Et me voilà très précautionneusement accroupi en tenant les bas de mon grand manteau noir à descendre la petite pente boueuse, terrorisé à l'idée de salir ma belle paire de paraboots que j'ai ciré ce matin et puis toutes mes fringues.
Je mets un pied sur un des deux troncs. Il ploie sous mon poids mais tient bon.
J'avance les mains pour assurer ma prise et me voilà à quatre pattes sur les deux troncs qui menacent de rouler sur eux mêmes et de me foutre dans la merde.
Je pose les mains sur l'autre rive puis les pieds.
Je remonte la pente boueuse tant bien que mal.
Mission réussie, j'ai traversé le pont sans m'être viandé.
Maintenant je me retrouve de l'autre côté du pont et je suis bien content.
Ça sert à rien, absolument à rien, y a pas de sentier de ce côté là du pont.
Je suis dans l'obligation de revenir sur mes pas et de repasser le pont dans l'autre sens.
Mais quel est le con qui a "construit" ce pont pourri ?
L'absurdité total de son entreprise comme de la mienne maintenant me saute à la gueule.
Sans compter que j'ai usé de ma bravoure pour la journée, repasser par ce pont branlant ne me parle absolument pas.
Alors je me décide à construire un vrai pont digne de ce nom.
Un truc que je pourrais franchir le cœur léger sans risquer de niquer mes paraboots et mon grand manteau noir.
Je me mets en recherche de petits bâtons de traverse que je vais pouvoir coincer en dessous des deux grands machins pour stabiliser le bazar.
Sauf que pour les coincer des deux côtés, je suis obligé de retraverser le pont.
Alors j'enlève mon sac, mon grand manteau noir, j'enlève mon pull qui me sied bien et puis au diable, j'enlève aussi mes paraboots et mes chaussettes.
Et me voilà à faire le papa à construire mon pont.
Un jogger s'arrête, me regarde et me demande : "Vous faites un pont ?" puis repart sans attendre ma réponse.
Comme deux seuls troncs me semblent bien légers si jamais des enfants ou des grands parents veulent passer sur le pont, je me mets en recherche de troncs assez longs et costauds pour supporter mon poids et traverser le ruisseau.
Je m'enfonce dans la forêt et dans les broussailles afin de trouver le matériau nécessaire.
Les mini branches, feuilles, cailloux, et autres épines croustillent sous mes pieds nus.
Je suis en mode Rambo alors j'en fait fi.
Je courrais sur des bogues de châtaignes pieds nus quand j'étais minot alors là vous pensez...
Je finis par trouver mon bonheur mais je dois d'abord les élaguer un peu parce que sur un tronc, y a des branches et c'est pas pratique pour faire des ponts.
Je me galère pour retrouver mon pont et mes affaires parce que je m'étais enfoncé dans la forêt.
Et puis j'ai trois troncs dans les bras mine de rien.
Je vous laisse imaginer les problèmes logistiques et physique que de marcher pieds nus avec des troncs de deux mètres de long dans une forêt au milieu d'arbres assez resserrés.
Je finis par retrouver mon pont et un jogger passe à ce moment là et me voit avec mes troncs dans les bras.
Il sortira un énigmatique : " Ah c'est çà la vie" avant de repartir vers son destin de jogger.
Je positionne les troncs, je nivelle en tassant un peu dans la boue et en remettant à niveau avec d'autres branches plus petites.
Au final, ça ressemble plus à un petit barrage de castor moche qu'à un pont mais le bazar a l'air stable et l'eau continue de couler.
Et puis derrière un massif de ronce, je trouve la perle rare.
Trois plaques de contre plaqué.
Du contre plaqué solide.
Une fois calées entre les troncs, elles vont pile poil sur mon pont.
Elles assurent le confort et la sécurité qui lui manquait.
Je suis passé au pont 2.0 là.
Les gens qui crevaient d'envie d'aller de ce côté ci du ruisseau depuis des années sans jamais oser risquer le voyage vont m'adorer.
Peut être que Martine Aubry ( la maire de Lille pour les ignares) va venir inaugurer mon pont.
"Le pont Kaviar" comme il est déjà nommé.
Mon pantalon est tout boueux.
Je remets mes effets.
Et je franchis le pont Kaviar en toute confiance.
C'est de la bonne œuvre. Je suis content.
Un jogger passe, s'arrête, me regarde, me dit "bonjour" et reprend sa course.
Je pars sur mon chemin en jetant un dernier coup d'oeil au pont Kaviar.
J'ai construit un pont qui va de rien à rien.
Je suis prêt à parier mes paraboots que ma thérapeute va kiffer cette image.
Me voilà devant ce fameux parc, dont on m'a tant vanté les vertus.
Drapé de sombre, un grand manteau tout noir qui me descend jusqu'en bas des mollets.
Il fait froid et j'ai froid.
Je suis pas bien moi.
Les humeurs sombres se sont installées ce matin au réveil et ne m'ont pas lâchées.
Mais la nature agit sur le moral dit-on.
Maintenant que je suis là, je ne sais pas quoi faire.
Je respire un grand coup.
Oui l'air est pur, les arbres sont majestueux, et les bruits de la ville sont lointains.
Mais bon, il se passe rien.
Alors je suis pas sensé aller mieux là ?
Je suis pas sensé découvrir le sens de la vie ?
Avoir une sensation d'apaisement immédiat et définitif ?
Ma thérapeute m'a dit de marcher, alors je marche.
Je croise une rivière mignonnette avec une branche d'arbre qui penche jusqu'à effleurer l'eau, une foulque se laisse porter par le courant.
Je laisse échapper un sanglot.
Quelque chose entre la fulgurante beauté de l'image et la douleur d'être depuis si longtemps coupé de la nature, d'être conditionné à vivre en ville loin de la forêt, loin de la mer, loin de moi.
Cette grande envolée romantique et lyrique vous est offerte par les citrons Salomon
Les citrons Salomon, parce que se laver, c'est loin d'être con
Ma thérapeute m'a dit de marcher, alors je marche.
Je croise des joggers qui parlent de leur agrafeuse ou de Sylvie qui a dit que Josiane lui avait dit que...
Je caresse l'espoir de rencontrer une autre âme vagabonde.
Un hypothétique futur ami, ou un hypothétique futur amour, selon le sexe de l'âme en question.
Mais je croise que des joggers.
Enfoncé dans mon grand manteau noir, je commence sincèrement à me demander ce que je fous là, dans le parc et plus généralement sur cette terre.
Et puis je passe à côté d'un petit ruisseau qui jouxte le chemin de randonnée.
Un petit ruisseau sans prétention de 80 centimètres de large avec 40 centimètres de boue des deux côtés, encastré dans une petite descente, un truc dans ce goût là mais sans les deux cons et en plus boueux :
Deux petits troncs d'arbre ont été foutu en travers du ruisseau.
Un mec s'est fait chier à faire un simili pont casse gueule comme il faut.
Je ne sais même pas pourquoi il a fait ça, de l'autre côté y a rien, de la forêt, des broussailles...
Pourquoi diantre un mec a voulu passer de l'autre côté ?
Surtout qu'il est vraiment pérave son pont, je suis sur qu'il y a moyen de l'améliorer...
L'idée de m'arrêter, de poser mon sac et de bâtir un pont plus solide me traverse l'esprit.
Sans compter que ça serait marrant à raconter sur le blog...
Ahahaha dis donc les copains ! J'ai construit un pont ! Je vis plein de choses formidables !
Mais je suis pas ce genre de personne qui fait des choses juste pour pouvoir les raconter sur le blog.
(dédicace à Sophie D et à ma voisin avec le gros ballon)
Alors je poursuis ma route vers je sais pas quoi.
Je fais 10 mètres et je m’arrête.
"Merde, me dis-je, ai-je vraiment quelque chose d'autre à foutre ? Et puis ça sera rigolo à raconter sur mon blog..."
Et me voilà très précautionneusement accroupi en tenant les bas de mon grand manteau noir à descendre la petite pente boueuse, terrorisé à l'idée de salir ma belle paire de paraboots que j'ai ciré ce matin et puis toutes mes fringues.
Je mets un pied sur un des deux troncs. Il ploie sous mon poids mais tient bon.
J'avance les mains pour assurer ma prise et me voilà à quatre pattes sur les deux troncs qui menacent de rouler sur eux mêmes et de me foutre dans la merde.
Je pose les mains sur l'autre rive puis les pieds.
Je remonte la pente boueuse tant bien que mal.
Mission réussie, j'ai traversé le pont sans m'être viandé.
Maintenant je me retrouve de l'autre côté du pont et je suis bien content.
Ça sert à rien, absolument à rien, y a pas de sentier de ce côté là du pont.
Je suis dans l'obligation de revenir sur mes pas et de repasser le pont dans l'autre sens.
Mais quel est le con qui a "construit" ce pont pourri ?
L'absurdité total de son entreprise comme de la mienne maintenant me saute à la gueule.
Sans compter que j'ai usé de ma bravoure pour la journée, repasser par ce pont branlant ne me parle absolument pas.
Alors je me décide à construire un vrai pont digne de ce nom.
Un truc que je pourrais franchir le cœur léger sans risquer de niquer mes paraboots et mon grand manteau noir.
Je me mets en recherche de petits bâtons de traverse que je vais pouvoir coincer en dessous des deux grands machins pour stabiliser le bazar.
Sauf que pour les coincer des deux côtés, je suis obligé de retraverser le pont.
Alors j'enlève mon sac, mon grand manteau noir, j'enlève mon pull qui me sied bien et puis au diable, j'enlève aussi mes paraboots et mes chaussettes.
Et me voilà à faire le papa à construire mon pont.
Un jogger s'arrête, me regarde et me demande : "Vous faites un pont ?" puis repart sans attendre ma réponse.
Comme deux seuls troncs me semblent bien légers si jamais des enfants ou des grands parents veulent passer sur le pont, je me mets en recherche de troncs assez longs et costauds pour supporter mon poids et traverser le ruisseau.
Je m'enfonce dans la forêt et dans les broussailles afin de trouver le matériau nécessaire.
Les mini branches, feuilles, cailloux, et autres épines croustillent sous mes pieds nus.
Je suis en mode Rambo alors j'en fait fi.
Je courrais sur des bogues de châtaignes pieds nus quand j'étais minot alors là vous pensez...
Je finis par trouver mon bonheur mais je dois d'abord les élaguer un peu parce que sur un tronc, y a des branches et c'est pas pratique pour faire des ponts.
Je me galère pour retrouver mon pont et mes affaires parce que je m'étais enfoncé dans la forêt.
Et puis j'ai trois troncs dans les bras mine de rien.
Je vous laisse imaginer les problèmes logistiques et physique que de marcher pieds nus avec des troncs de deux mètres de long dans une forêt au milieu d'arbres assez resserrés.
Je finis par retrouver mon pont et un jogger passe à ce moment là et me voit avec mes troncs dans les bras.
Il sortira un énigmatique : " Ah c'est çà la vie" avant de repartir vers son destin de jogger.
Je positionne les troncs, je nivelle en tassant un peu dans la boue et en remettant à niveau avec d'autres branches plus petites.
Au final, ça ressemble plus à un petit barrage de castor moche qu'à un pont mais le bazar a l'air stable et l'eau continue de couler.
Et puis derrière un massif de ronce, je trouve la perle rare.
Trois plaques de contre plaqué.
Du contre plaqué solide.
Une fois calées entre les troncs, elles vont pile poil sur mon pont.
Elles assurent le confort et la sécurité qui lui manquait.
Je suis passé au pont 2.0 là.
Les gens qui crevaient d'envie d'aller de ce côté ci du ruisseau depuis des années sans jamais oser risquer le voyage vont m'adorer.
Peut être que Martine Aubry ( la maire de Lille pour les ignares) va venir inaugurer mon pont.
"Le pont Kaviar" comme il est déjà nommé.
Mon pantalon est tout boueux.
Je remets mes effets.
Et je franchis le pont Kaviar en toute confiance.
C'est de la bonne œuvre. Je suis content.
Un jogger passe, s'arrête, me regarde, me dit "bonjour" et reprend sa course.
Je pars sur mon chemin en jetant un dernier coup d'oeil au pont Kaviar.
J'ai construit un pont qui va de rien à rien.
Je suis prêt à parier mes paraboots que ma thérapeute va kiffer cette image.
"c'est l'histoire d'un mec " ^^
RépondreSupprimerBonjour anonyme, je ne saisis pas le message ni la référence. Tu étayes ?
SupprimerBisous.
coluche
Supprimer"c'est l'histoire d' un mec sur le pont de l'alme , etc..."
bigmouse
ps/ suis pas le meme anonyme que sur le post 1
Supprimerbigmouse
tu me rappelle raymond roussel (le philosophe) qui allait de paris à marseille chercher du poisson frais pour le ramener à Paris
RépondreSupprimerjolie métaphore de l'existence que ce pont
joli billet as usual
bises
Excuse moi Busty mais je n'ai rien à voir avec Raymond Roussel.
SupprimerJe n'aime pas le poisson.
À pas l'air en forme le Kaviar.
RépondreSupprimerBon va faire du sport te saouler un peu et faire une carbonade.
La biz.
Je raconte une expérience papa !
Supprimerça ne détermine pas mon état permanent...
Rooooo
Le pont ne sert à rien dans un sens mais dans l'autre il te permet de rentrer chez toi sans t'en foutre plein les paraboots (la prochaine fois^^). Bon courage pour la suite.
RépondreSupprimerJe suis pas loin du pont Kaviar moi je vais aller y faire un tour un de ces midis moi tiens
RépondreSupprimerAu besoin tu as toujours mon n° camarade :)
cbinou
Avec un pont de singe, tu t'emmerdes moins. Bon, il faut des arbres de chaque coté...
RépondreSupprimerJoli billet ;-)
RépondreSupprimerPour l'allusion en 1ier commentaire, je pense qu'il s'agit de Coluche et de son sketch "c'est l'histoire d'un mec".
@ pluche!
Mona.
bien vu Mona ;)
SupprimerL'allusion à Coluche, ça j'avais pigé, c'est ce qu'il voulait dire par là...
SupprimerEt les anonymes moi je m'en méfie toujours.
bah merde j'ai répondu pour rien
Supprimerc'est un sketch qui trouve ses rires ds l'absurdité! pi etre un peu comme faire un pont qui mène sert a peu de chose
bigmouse